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Maurice MAETERLINCK
1 mai 2008

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16 - LA POSTERITE


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Après avoir connu la gloire, avoir été publié et étudié dans le monde entier, l’auteur Maurice Maeterlinck est entré dans cette période d’oubli que connaissent tant d’écrivains et que Jean Cocteau a appelée leur "purgatoire".
"Quand nous oublions nos morts, c'est tout notre avenir que nous perdons de vue ; et quand nous leurs manquons de respect, c'est notre âme immortelle que nous foulons aux pieds.  Nous ne possédons rien qu'ils ne nous aient donné, qu'ils ne nous donnent encore sans se lasser jamais. Tout ce qui reste en nous de justice, de droiture et d'honneur, tout ce qui dans notre vie oisive et inutile nous maintient encore au rang d'homme, c'est à eux que nous le devons."

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Lettre manuscrite de M. Maeterlinck

Son ami le journaliste Gérard Harry dira : "Aucun de ses livres ne porte l’empreinte de son époque, d’une époque. Presque tous auraient pu être pensés et écrits, il y a mille ans écoulés et pourraient sans doute l’être dans des milliers d’années à venir."
En parlant de son œuvre Maurice Maeterlinck dira : "Ce n’est que le reflet d’une étoile dans un miroir de poche… ."

Le 8 décembre 1951 fut inaugurée la Chaire Maeterlinck au Centre Universitaire Méditerranéen sur la Promenade des Anglais à Nice, avec une conférence de Robert Kemp sur la première de "Pelléas et Mélisande".

En 1954, parut "Insectes et Fleurs" regroupant : "La vie des Abeilles", "La vie des Termites", "La vie des Fourmis", "L’intelligence des fleurs", "L’araignée de verre", "Les parfums", "Les Pigeons", inédit (écrit à partir de l’étude faite sur les pigeons vivant au milieu de la colonnade d'Orlamonde).

En 1959, la Comtesse Maeterlinck autorise l’édition de "L’Abbé Setubal" écrit au Portugal, "Les Trois Justiciers" et "Le Jugement Dernier" écrits en Amérique en 1941.

Sont oubliées des œuvres écrites aux U.S.A., non publiées, ou non jouées, telles que "Le Miracle des mères" (juin 1944), pièce sur la guerre parue en feuilleton dans Le Soir de Bruxelles du 10 au 16 novembre 1947 avec pour dédicace "A toi, Madame, tout en cœur, mère des miracles" ; "L'Impératrice sans couronne" écrite en 1942 avec la collaboration de Robert Goffinet jouée à Montréal ; "Aura", qui traite de la projection du corps astral dans notre monde ; "Justice secrète" qui est une suite de tableaux symboliques ; "Insurrection", "Ballet des Etoiles", "La Nuit des enfants", "Rien ne se perd" et "La Grève du temps".

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Aux dires de son chauffeur, la Comtesse Maeterlinck (56 ans), veuve de Maeterlinck (87ans) et totalement seule après la mort le 23 janvier 1950 de sa mère qui avait toujours habité avec le couple, trompera sa solitude en allant régulièrement jouer au casino de Monte-Carlo et, comme Georgette qu’elle a beaucoup copiée, en allant trouver du réconfort auprès d’ "archanges" n'ayant pour seul talent que leur jeunesse.

En 1962, la Comtesse voulut se séparer du château de Médan qui se dégradait. Là aussi des squatters avaient provoqué un incendie qui détruisit une bonne moitié de la grande aile. Elle divisa le domaine en lots à construire, sur les conseils d’un agent immobilier. Très vite, des pavillons surgirent là où était situé un "jardin à la française". Le château, avec ses dépendances, se trouva dépouillé de son parc de treize hectares et forma un dernier lot inconstructible du fait de son inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Pour ce lot, la Comtesse fit une donation entre vifs au profit d’un de ses amis Henry Smadja. En 1965 Médan servit de décor pour quelques scènes du premier feuilleton télévisé français "Belphégor". Henry Smadja, homme de presse en 1934 en Tunisie (La Presse de Tunisie) et qui succéda à Albert Camus à la tête du journal "Combat", installa l’imprimerie du journal dans ce site en 1966, sans les accords des autorités de tutelle, détruisant l’harmonie de cet ouvrage. En 1974 il décéda et trois années de pillages détruisirent encore davantage le château. Il ne restait ni cheminée, ni carrelage, ni parquet, mais seulement une carcasse ouverte à tous vents et aux rôdeurs lorsqu'en mai 1977 M. Aubin de Malicorne l'acheta et le restaura.

En 1963, la comtesse vendit la villa les Abeilles à une Société Immobilière du Parc des Baumettes. A nouveau une des maisons de Maurice Maeterlinck disparaissait.

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Programme du Théâtre d'Eté du Comte de Miléant avec comme directeur artistique Lugné-Poë

Après le Comte de Miléant qui voulait que le Palais Castellamare devînt un Bayreuth Français en 1910, ce fut Georgette Leblanc qui voulut que l’Abbaye de St Wandrille le devînt aussi, sorte de conservatoire Maeterlinckien. Renée voulut faire de même avec Orlamonde.

Début 1963, on parla en secret d’une Fondation Maeterlinck. Maître Hervé De Fontmichel, alors délégué de la ville de Nice à la culture et à la jeunesse, fut au cœur de ces tractations qui eurent lieu entre la Comtesse et André Malraux, alors Ministre des affaires culturelles. (Malraux avait férocement dénigré, sans la connaître, Georgette Leblanc au moment de la parution des "Souvenirs"). Mais ces projets n’aboutirent pas.

Le secret fut néanmoins éventé sous la forme d'un article publié en septembre 1963 dans "Paris-Presse". Henry Smadja en informa la Comtesse. Quelqu'un sans doute voulait que l'affaire ne se fasse pas, mais qui ?

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Lettre concernant la Fondation Maeterlinck

Renée Maeterlinck avait également pris contact avec Monsieur Gabriel Olivier, conservateur du Musée Ile de France à Saint Jean Cap Ferrat (La villa Ephrussi de Rothschild, appartenant à l’Institut de France). Là encore le projet n’aboutit pas car on exigeait la transmission immédiate du bien, et la Comtesse ne voulait pas quitter Orlamonde. Devait diriger cette fondation le Docteur Jean Ducoeur, médecin personnel et grand ami de la Comtesse Maeterlinck.

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Lettre de Renée Maeterlinck concernant cette fondation adressée au Docteur Ducoeur

Interviewée à l’époque, la Comtesse, la colère dans la voix, dit : "Non, je ne vendrai pas Orlamonde, je démens formellement les bruits qui courent à ce sujet, et vous pouvez le proclamer de ma part : je ne vendrai jamais Orlamonde. Vous comprenez, c’est invraisemblable : je n’ai plus de famille, je n’ai pas d’enfant, rien ne m’impose un tel sacrifice. Je me préoccupe seulement d’instaurer ici une fondation Maeterlinck internationale pour que "Mony" soit encore chez lui après sa mort et après la mienne."

La Comtesse vécut ses années de veuvage entourée de quatre chiens (deux pékinois Pelléas et Arkel, un afghan Mélisande, Joyzelle un chien policier). Elle reçut encore Consuelo de St-Exupery, Maurice Bourdet et son épouse, l’ambassadeur Vinogradov, Pierre Blanchard, les écrivains René Béhaine et Paul Reboux, ses amies Mesdames Smadja, Inès Guerreiro et Fernande De Castro, du Gouvernement Salazar, la Baronne de Lassus de Montrejeau, amie très chère qui passait régulièrement quelques jours avec elle.
Et Cocteau, qui écrivit dans Le Passé défini : "2 mars 1953, vers 5 heures, j’ai été voir Mme Maeterlinck. Impossible de trouver l’entrée de la villa. Nous rôdions sur la plate forme qui domine la route. Nous nous penchions vers des jardins couverts, des pièces d’eau entourées de plantes vertes. La villa est immense comme un temple d’Egypte. C’est une ébauche de casino que Maeterlinck acheta et arrangea pour y vivre. Mme Maeterlinck habite ces halls, ces couloirs, ces vestibules immenses avec un minuscule pékinois et le fantôme de Maeterlinck. Sur sa plage déserte se donnent rendez-vous les nudistes. La villa, à pic sur la mer, est exactement en face de la pointe du cap. Elle est prise dans des architectures qui ne seront jamais terminées. Ce qui lui donne une apparence de ruines." Il y a là une sobriété et une justesse architecturale dans l'appréciation de ce lieu.

Aux dires de M. Van Goitsenhoven-Maeterlinck, peut-être par l’intermédiaire de Mme Smadja sa très grande amie, Renée Maeterlinck racheta à prix d’or la correspondance de Georgette Leblanc avec Maurice pour la détruire et effacer ce qui fut pour elle un mauvais souvenir. Elle façonna ainsi une image, son image, de Maurice Maeterlinck, tout comme Georgette Leblanc s’était efforcée de le faire en diffusant son œuvre.

En 1961 eut lieu la création de Princesse Maleine au IXème Festival de Marvejol en présence de Renée Maeterlinck.

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Exposition Maurice Maeterlinck au musée Masséna Nice en 1967

En 1967 eut lieu une exposition Maurice Maeterlinck au musée Masséna à Nice où furent exposés quelques 260 documents.

En 1968 la Comtesse et le Docteur Ducoeur rendirent visite au maire de Nice de l'époque, Jacques Médecin. Renée Maeterlinck venait lui offrir Orlamonde pour qu’après son décès la municipalité y réalisât une université pour étrangers qui eût pérennisé le nom et l’œuvre de Maurice. Cette affaire était à l’étude et la donation sur le point d’être signée.

La Comtesse eut le 23 janvier 1969 un accident de voiture en voulant faire un demi-tour sur le quai des Etats-Unis, en apercevant Monsieur Van Goitsenhoven avec qui elle avait rendez-vous ; grièvement blessée et traumatisée tant physiquement que psychiquement, elle fut très longue à se rétablir. A cette date elle était soignée par un chirurgien le Dr G.. et surtout un neuropsychiatre le Dr C… en plus de son médecin personnel le Dr Ducoeur, ce qui laisserait à penser qu'après son accident elle n'avait plus les mêmes capacités intellectuelles.
Son filleul M. Van Goitsenhoven préféra l’emmener en Belgique pour sa convalescence. A cette période, tout comme le Consul de Belgique Monsieur Rosman, de nombreux amis de la Comtesse ne purent plus prendre de ses nouvelles et eurent le sentiment d'être brutalement écartés. On la disait en Espagne alors qu’elle se trouvait en Belgique !

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Correspondance très amicale avec la famille Ducoeur
puis,
changement de ton avec du "Monsieur le Docteur", Mr Van Goitsenhoven s'occupant de tout.


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Pour avoir à ses côtés son médecin personnel le Docteur Ducoeur ainsi que sa famille (devenus des amis très proches) Renée Maeterlinck leur vendit une parcelle de la propriété d'Orlamonde (comportant un bâtiment qui fut racheté par la société immobilière et transformé en réception de l'hôtel Palais Maeterlinck). Renée tenait à faire une donation rapidement. Peu de temps avant, elle avait confié à sa filleule Sylvie Ducoeur "Je mourrai cette année, car l’addition des chiffres 1969 fait apparaître le nombre 7".

Le 26 mars 1969, Maître Poulpiquet de Brescanvel reçut en présence réelle de témoins (lesquels ?) le testament de la Comtesse Maeterlinck, qui sera enregistré officiellement le 18 décembre (soit 7 jours après le décès de cette dernière).

Le 5 juin 1969, Sélysette, qui après plusieurs fausses couches n’avait pu avoir d'enfant, et qui avait juré ne jamais en adopter (pas même le filleul de Maeterlinck), change d’avis après son accident.
Après avoir déclaré : "Je n’adopterai jamais personne, car je n’ai pas le droit de donner de cette façon un enfant à Maeterlinck".(Propos de Renée Maeterlinck notés par la journaliste de Radio MonteCarlo Arabelle), elle adopta ce filleul pour en faire son unique héritier.
Ce dernier, dont la famille possédait une grande demeure à Villefranche, et qui faisait partie des intimes des Maeterlinck, ressemble un peu à Maurice.

La Comtesse devait décéder au 47, boulevard du Souverain, à Bruxelles, le lundi 8 décembre 1969 à huit heures du matin, d’une thrombose cérébrale. Elle fut incinérée et ses cendres rejoignirent celles de son "cher époux" dans un petit monument dédié à leurs mémoires, inauguré le 16 juin 1983 en présence du maire de Nice Jacques Médecin et du Chevalier de Spot, Consul général de Belgique. Cette petite stèle est placée au-dessus de l'actuel Palais Maeterlinck, sur une parcelle d’Orlamonde cédée par M. Van Goitsenhoven à la Mairie de Nice, sur la basse corniche, au bord du trottoir. Ce n’est donc pas dans la crypte creusée dans le rocher de la falaise, sous le salon violet (dans les fondations d’Orlamonde), sur une colonne de marbre blanc, dans une urne où leurs cendres seraient mêlées, comme le voulait Sélysette et comme certaines autorisations préfectorales obtenues à l’époque l’autorisaient. Néanmoins, Maurice Maeterlinck, "le poète repose... devant la mer comme Verhaeren devant l’Escaut." (Carlo Bronne)

Contrairement aux plus folles déclarations (Marguerite Yourcenar et tant d’autres) les cendres du poète ne furent jamais égarées ou dispersées aux quatre vents. Pendant un certain temps, elles demeurèrent à la vue et à la portée de toutes les personnes étrangères qui visitaient les lieux (squatters et autres), sur un calorifère dans le palais déserté et ouvert à tous les vents, mais en attente d’une destination définitive, puisque l’héritier ne prévoyait pas encore le devenir de cette bâtisse.

Par la suite elles furent recueillies et gardées précieusement dans une petite maison située à la limite ouest du domaine, anciennement propriété du Docteur Ducoeur (maison qui devint un bureau de vente puis la réception de l'hôtel), mais avec tout le respect qui leur était dû, par les promoteurs qui achetèrent la propriété à l’héritier adoptif de la Comtesse Maeterlinck. Devant l’inquiétude sur le devenir de ces cendres, elles furent un temps en sûreté dans le bureau du Consul général de Belgique à Nice.

Maurice Maeterlinck, même dans la mort, dut subir des actes de vandalisme. La stèle érigée à sa mémoire ne supporta pas longtemps le buste de bronze le représentant ; dès décembre 1984 il fut volé. Ce buste avait été exécuté par le sculpteur Vindevogel, originaire de Gand, mais aujourd’hui décédé, ce qui empêche le remplacement de l'œuvre.
En 1931, de Médan, Maeterlinck écrivait : "A aucun prix je ne veux voir ma tête en marbre, en bronze, pas même en chocolat." Son vœu est réalisé : il ne reste rien de ce monument érigé en son souvenir. Malgré tout, il est triste pour deux personnages ayant tenu le haut du pavé de se retrouver au niveau du macadam sur la basse corniche.

En 1970 une polémique naquit entre les neveux de Maurice Maeterlinck et son filleul, au sujet de cet héritage et de la possibilité pour ce dernier d’accoler à son patronyme celui de Maeterlinck. Tenus par le secret médical, les médecins de la comtesse Renée Maeterlinck ne purent malheureusement divulguer l'état intellectuel "fragile" dans lequel se trouvait cette dernière au moment de l'adoption de son filleul.

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Lettres adressées aux neveux de Maurice Maeterlinck 1° par la justice belge 2° par le Docteur Ducoeur  médecin personnel de Renée Maeterlinck

Le 26 août 1970 Orlamonde endormie se réveilla pour le baptême du troisième fils de M. Van Goitsenhoven. La comtesse Consuelo de Saint-Exupéry, l’amie de trente ans des Maeterlinck revint alors sur les lieux. Elle fut la marraine du nouveau-né, Edouard Maurice (né le 4 avril 1970 à Bruxelles), le parrain étant le Comte Ernest Vitetti.

Au cours de l’hiver 1973 la foule des curieux et des marchands put pénétrer à Orlamonde, à la faveur d'une vente aux enchères organisée à la demande de M. Van Goitsenhoven qui garda seulement quelques objets. Quelques tapisseries flamandes, un service de porcelaine aux armes du Comte Maeterlinck, un lit d’apparat en onyx, des portraits du Comte et de son épouse, des fontaines, torchères, candélabres, deux anciennes tables de réfectoire monacal en bois ciré, deux meubles de sacristie "Régence", un masque de bronze de M. Maeterlinck façonné par Odette Jean-Gabriel Domergue, des miroirs, etc. Tous ces objets hétéroclites qui faisaient partie du monde de l’auteur quittaient le palais d’Orlamonde pour ne laisser qu’un désert traversé par les vents et les souvenirs.

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Mobilier d'Orlamonde récupéré par Mr Van Goitsenhoven-Maeterlinck

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Le 3 décembre 1980 fut créé un Comité Maurice Maeterlinck présidé par Robert Vidalin (ex-sociétaire de la Comédie Française), avec la participation de Mme Thérèse Roméo, professeur de Français au Lycée Calmette, adjointe au Maire de Nice, et du Docteur Jean Ducoeur.

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Le Comité des Amis de Maeterlinck et l'urne en chêne clair contenant les cendres de l'écrivain.

Au premier plan : Mr Léopold Massiera président du Comité des Traditions Niçoises, Mr André Barthe Conseiller Municipal délégué aux Affaires Culturelles, Mr Rabatel promoteur de l'ensemble immobilier Palais Maeterlinck. Au 2ème plan : Mr Robert Viladin président du Comité Maeterlinck, Me Jean Hancy Conseiller Municipal représentant Mr L Van Goitsenhoven-Maeterlinck, Mr le professeur Jean Poirier secrétaire général du C.U.M. à Nice, Mme Thérèse Roméo professeur de lettres et adjointe au maire de Nice, le représentant en ce jour, Mr Gérard Roméo secrétaire du Comité, Mr le Chevalier Etienne de Spot consul général de Belgique.

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Nice le 16 juin 1983 sur la basse corniche au niveau du Palais Maeterlinck

Inauguration d'une stèle à la mémoire de Maeterlinck et plaques de bronze recouvrant les urnes du couple Maeterlinck


Vous, qui passerez à Nice au Palais Maeterlinck, à Grasse à l’Ecole Méditerranéenne des Jardins et du Paysage, à Médan au Château, par vos pensées, par vos lectures, redonnez un souffle de vie à ses textes.

Et s’il revenait un jour,
Que faut-il lui dire ?
- Dites-lui qu’on l’attendit
Jusqu’à s’en mourir...
                                                                      "L'Anneau, XII Chansons"

***

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Buste de Maurice Maeterlinck d' Odette Domergue

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Notes - Petit carnet de Maurice Maeterlinck


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Commentaires
M
Bonjour<br /> <br /> Merci pour ce site très précieux. Je ne parviens pas à trouver les éditions des textes posthumes dont vous parlez: "Aura" "Justice secrète" ; "Insurrection"; "Ballet des Etoiles",;"La Nuit des enfants"; "Rien ne se perd" et "La Grève du temps". Pourriez vous m'aider dans ma recherche? Je vous remercie d'avance
B
Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> Quelqu'un serait-il en mesure de m'indiquer où est visible le buste de M.Maeterlinck réalisé par Mme Odette DOMERGUE?
C
Bonjour<br /> <br /> Rien sur la fondation de Gand, pourtant attribuée à la Comtesse dans le volume du centenaire? Et d'où viendrait cette correspondance de G Leblanc?<br /> <br /> Question corrolaire: quelqu'un a-t-il jamais vu les copies dactylographiées dtenues par la famille Leblanc?<br /> <br /> Bien à vous<br /> <br /> MC
Maurice MAETERLINCK
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